Avec Sarko, les contre-pouvoirs sans pouvoir
Les affaires France 3, Sarko est enfin sommé d'y répondre! Mais bien sûr selon lui, sa réaction était tout ce qu'il y a de plus légitime: "j'ai été à France 3 et j'ai vu un reportage qui était absolument inadmissible d'orientation politique"! Ah mais bien sûr, pauvre de nous! sommes-nous bêtes, ou bien malveillants!? Lorsque les journalistes font leur travail et mettent en cause Sarko, ils sont partiaux...
Une telle réponse rappelle évidemment la partialité de l'UMP sarkozyste à l'égard des magistrats: si les magistrats soutiennent publiquement Royal, ils s'exposent à une sanction; en revanche, Bruguières peut se présenter aux législatives sous l'étiquette UMP tout en continuant de bosser, sans être inquiété le moins du monde...
Le contre-pouvoir, même relevant de l'exigence démocratique, s'il veut exister, doit être docile, ou ne pas être!!