Le suicide comme issue à la pression du travail...

Suicides chez les salariés de Ranault et de Peugeot, suicides encore dans les centrales nucléaires d'EDF! Ou la chronique de ces salariés qui n'en peuvent plus des pressions qu'ils subissent en permanence sur leur lieu de travail, salariés mis en compétition continuellement, salariés précarisés...

Les médecins du travail sont formels, le Medef et la droite aussi: pour les premiers, ces suicides ne sont que le reflet des multiples pressions subies, du fait notamment du découpage des entreprises qui sous-traitent, celles-ci sous-traitant également, avec pour résultat un accroissement énorme des pressions sur les objectifs et une rpécarisation accrue des salariés, et donc une responsabilité évidente des entreprises. Pour le Medef et ses porte-parole (Sarko et son petit frère Bayrou), le lien est diffus et la responsabilité difficile à établir, donc pas de compensation, pas de remise en cause des méthodes et de l'organisation du travail.

Il va falloir en finir avec cette hypocrisie, les médecins du travail étant souvent dépendant de l'employeur, les syndicats patronaux qui bloquent toute négociation, les entreprises qui sous-traitent et sous-traitent encore! Ségolène Royal prévoit de mettre en place une vraie démovratie sociale, permettant aux salariés, par la force et la représentativité renouvelée, de négocier vraiment, et pas sur les seules bases de ce qui est acceptable pour les patrons (d'ailleurs aujourd'hui peu représentatifs eux aussi). Mais c'est aussi la mise en place de la modulation des cotisations sociales, plus basses pour les employeurs embauchant en CDI que pour les employeurs privilégiant le salarié jetable. Ce qui est en net contraste avec les propositions des candidats de droite: Sarko et Bayrou proposent en choeur la mise en place d'un Contrat unique à droits progressifs, ni plus ni moins qu'un CNE ou un CPE généralisé!