Le pouvoir sans contrôle devient incontrôlable... mais la CNDS est pourtant bien utile

La Commission Nationale de Déontologie et de Sécurité (CNDS), créée en sous le gouvernement Jospin, est chargée de veiller au respect de la déontologie par les personnes exrcçant des activités de sécurité sur le territoire de la République. Grosso merdo, elle reçoit les plaintes de personnes qui s'estiment victimes de faits qui constituent un manquement aux règles de déontologie: il peut aussi bien s'agi d' un placement en garde à vue injustifié, parfois en l'abscence évidente d'une infraction que d'un menottage trop serré (contrairement aux recommandations)...

Cette Commission est bien gênante pour l'excité de la place Beauvau, comme la CNIL: dès qu'il s'agit de droits de l'homme, le dangereux nabot considère les diverses recommandations comme entravant son action! Or la démocratie est le respect d'un ensemble de règles et de contre-pouvoirs pour éviter les débordements en tous genres; et c'est bien là le souci avec Sarkozy, puisqu'il n'accepte pas qu'on limite son action au nom d'intérêts supérieurs, si l'on est pas d'accord avec lui, il faut se taire, contraint et forcé si c'est nécessaire.

Et c'est bien ce qu'il a tenté de faire: l'année dernière, quand la CNDS avait besoin de fons supplémentaires pour boucler son budget, ces fonds ne lui ont pas été accordés; puis en décembre dernier, Hortefeux, fidèle bras droit de Sarko, a fait passé à l'Assemblée un texte flanquant désormais la CNDS d'un commissaire du gouvernement et de nombreux adjoints pour surveiller ces trublions!!!

Or, quel est le mal qu'a bien pu faire la CNDS? Celui de démontrer que, plus on du pouvoir, plus on est tenté d'en abuser, et que les flics, sous commandements sarkozyen, font de plus en plus de bavures, qu'ils sont mal formés, qu'ils sont aussi parfois mal dirigés... mais aussi que les services pénitentiaires abusent de leurs pouvoirs, en portant même parfois gravement atteinte à l'intégrité physique des détenus ou à leur dignité.
Bref, Sarko peut difficilement maintenir qu'il n'y a pas de bavures dans ses services de polices qu'il a déchaînés; et puisqu'il ne veut pas brider son action ni celle des forces de polices, il continuera à brider les droits de l'homme!